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C’est un concert de Norenjiv, musicien chanteur éléctro, entre Michael Jackson et Daft Punk… très « star concept », technologique, artificiel. Le thème qu’il développe, paradoxalement, parle de la déconnection de l’homme avec la nature. Mais progressivement, ses machines lui font défaut, une série de bugs ébranlent son show et sa confiance. Le masque tombe, sa fausse voix, ses faux cheveux…
Le malaise. Du malaise naît une forme d’intimité avec le public, emprunte de l’étrange lâcher prise qui vient après le deuil ou le dénuement. Sous les paillettes, l’homme simple se révèle. Il raconte comment est né ce projet, dans un stage de développement personnel où l’on cherchait, pour être libre, à redonner vie à l’animal qui sommeille en nous… Du show musical on a glissé dans la confidence.
Mais quand il veut reprendre le cours de son spectacle, rien ne fonctionne comme il faut. Il s’accroche, lutte, compose avec l’accident et dans ce combat nous voyons, comme en transparence, l’animal s’éveiller, prendre le contrôle de l’homme qui le perd… Dans ce troisième acte, quelque chose de la métamorphose, du fantastique, s’infuse dans la musique et le jeu.
AINSI JE PARS D’UN PERSONNAGE CONCEPTUEL POUR LE DÉCONSTRUIRE, L’ÉPLUCHER DOUCEMENT, RÉVÉLER LA PERSONNE SOUS LE COSTUME, ET L’ÉPLUCHER ENCORE JUSQU’À N’AVOIR PLUS SUR SCÈNE QUE LE SINGE ORIGINEL.